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Gaspillage énergétique dans l’immobilier tertiaire

Gaspillage énergétique dans l’immobilier tertiaire

Publié le 15/10/2020 dans la catégorie : Tendances

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Alors que le gouvernement avait annoncé l’allocation de 6,7 milliards d’euros à la rénovation énergétique des bâtiments, Deepki délivre aujourd’hui des données inédites sur la problématique du gaspillage énergétique au sein des parcs immobiliers. L’étude menée pendant le confinement pose un constat sans appel, révélant que 40 % des sites sont mal régulés. Ces surconsommations représentaient un gisement d’économies de 123 000€ par semaine pour le seul parc des 3500 bâtiments analysés. A l’échelle nationale, le potentiel se chiffre en millions d’euros.

Près d’un bâtiment sur deux en surconsommation et des millions d’euros d’économies potentielles estimées à l’échelle du pays

Emmanuel Blanchet, Directeur général et co-fondateur de Deepki, précise : « Si nous nous réjouissons que le gouvernement ait fait de la rénovation énergétique une priorité de France Relance, il nous paraît d’autant plus urgent de poser des données concrètes sur la réalité du gaspillage énergétique. Cette étude pose un constat sans appel sur les très nombreuses anomalies de régulation qui pèsent lourdement sur l’efficacité énergétique de notre parc immobilier. »

L’analyse, menée sur 3500 bâtiments à l’occasion du confinement révèle en effet que 40 % des sites sont mal régulés. En l’occurrence, il s’agit de structures qui ont maintenu des niveaux de consommations énergétiques importants alors même qu’ils étaient inoccupés ou inopérants.

Ces surconsommations correspondent à de très importants gisements d’économies d’énergies. Sur le seul parc analysé, l’étude révèle ainsi que 123 000€ pourraient être économisés chaque semaine. A l’échelle du pays, le potentiel d’économie se chiffre in fine en millions d’euros.

Emmanuel Blanchet précise : « Ces gaspillages mis en lumière par l'étude sont autant de gisements d'économies d'énergie qui peuvent être exploités rapidement sans recourir à des investissements massifs. Comme il s’agit ici de défauts de régulation, des actions de sensibilisation des usagers et un meilleur réglage des équipements peuvent déjà avoir un impact bénéfique très important. On parle en l’occurrence de plusieurs millions d’euros à l’échelle du pays. »

Le confinement : contexte « idéal » pour détecter les sites mal régulés

La période de confinement s’est avéré être un contexte « idéal » pour révéler les défauts de régulation énergétique des bâtiments. L’absence d’usagers dans les locaux (bureaux, commerces, hôtels...) a conduit à une chute drastique des besoins énergétiques. Une configuration hors norme qui permettait de révéler les gaspillages d’énergie et identifier précisément leur cause. L’équipe R&D de Deepki s’est saisie de cette occasion pour développer un algorithme de détection à grande échelle du gaspillage énergétique. L’analyse consiste in fine à comparer, pour chaque site concerné, ses consommations pendant le confinement avec ses besoins la nuit, lorsque le site est fermé au public.

Comparaison des seuils de puissance appelée avant (en rouge) / pendant le confinement (en vert)

 

 

 

Méthodologie | Etude menée pendant la période de confinement, entre le 17 mars et le 11 mai 2020 sur un parc de 3500 bâtiments des secteurs du retail et de l’immobilier de bureau, répartis sur le territoire français. Retrouvez l’étude dans son intégralité : https://bit.ly/2SWKw1K

 

 

Photo : DR Rodolfo by Pexels / Auteur : DR Deepki