Pour le baromètre national immobilier de Meilleurs Agents, cette année 2019 restera comme un millésime particulièrement bon, « s’inscrivant dans la continuité des quatre dernières années ». Selon ses calculs, les prix ont augmenté de +1,8% sur onze mois (+1,2% en 2018) même si « le marché reste néanmoins toujours porté par Paris et les grandes métropoles françaises dont l’activité économique attrayante tire les tarifs de la pierre vers le haut ».

Le site relève ainsi les performances de Lyon (+10,4%) et de Nantes (+8,1%). Tandis que les zones rurales n’ont progressé que d’un petit +1,3%. La fracture territoriale continue à s’agrandir, avec de vastes zones en dépression où la démographie et le marché de l’emploi sont en berne.

Au 1er décembre dernier, le prix moyen en France s’établissait à 2 625 euros du mètre carré. A Paris, il a franchi la barre symbolique des 10 000 euros (10 175€) le mètre carré. Les volumes de transactions ont également battu leur record absolu en dépassant, avant même décembre, le million de ventes.

Pour le site, 2020 « s’annonce sous les mêmes auspices » en raison de taux toujours attractifs (1,13% toutes durées de crédit confondues selon les calculs de l’Observatoire Crédit Logement/CSA). Son Indicateur de Tension Immobilière « témoigne d’une demande nettement supérieure à l’offre dans les dix plus grandes villes de France ainsi qu’à Paris. 21% d’acheteurs de plus que de vendeurs à Lyon en novembre, 23% à Montpellier, 26% à Paris, 27% à Toulouse, 28% à Nantes et Strasbourg, 29% à Rennes et jusqu’à 43% à Lille ».

Meilleurs Agents a relevé une hausse annuelle des prix de +0,5% sur Marseille ( 2 745€ me mètre carré) et de +0,2% sur Nice (4 146€ le mètre carré). Les deux grandes métropoles du sud sont donc dans le peloton, en compagnie de Montpellier (+0,7%, 2 944€ le mètre carré). La situation offres/demandes y est tendue.

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