Selon l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme, association à but non lucratif réunissant 29 partenaires pour analyser et imaginer les évolutions urbaines et sociétales concernant la capitale et ses abords) depuis 2 013, chaque année, les changements de destination autorisés en faveur de l’habitation sont de l’ordre de 54 500 m², ce qui permet la création de 900 logements. Ce chiffre comprend toutes les transformations de locaux d’activités en logement. L’association estime que ce mouvement de transformations « ne faiblit pas » et devrait même « s’accentuer dans les années à venir sous l’effet d’une recherche de sobriété foncière et d’une consommation moindre des ressources ».
En Commission permanente du Département des Alpes-Maritimes, le Président Charles-Ange Ginésy a annoncé le classement de plusieurs pistes du secteur de la vallée de la Roya en voirie départementale. Cette mesure est destinée à mieux anticiper de futures catastrophes naturelles en permettant aux véhicules d’urgence, de secours et engins de chantier d’accéder plus rapidement aux endroits sinistrés. Le précédent de la tempête Alex - 70 kms de routes départementales détruites ainsi que des ouvrages d’art et les réseaux - et le dérèglement climatique imposent de se préparer…
Le maire de Cannes et celui de Mandelieu-La-Napoule, accompagnés de Jean-Claude Geney, sous-préfet de l’arrondissement de Grasse, ont inauguré un bassin de rétention des crues sur le versant de la Théoulière à Mandelieu. Cette infrastructure vise à laisser le cours d’eau s’écouler à travers une ouverture calibrée de façon à maintenir le débit habituel, y compris lors de fortes intempéries. Equipé d’un barrage, ce bassin d’une capacité de stockage de 14 000 m3 retient alors les eaux pluviales et de ruissellement avant de se vider progressivement sans débordement. Enfin, un piège à obstacles a été également installé pour bloquer la progression des déchets végétaux. Ces dispositifs s’inscrivent dans les actions de prévention contre le risque inondation menées par l’Agglomération Cannes Lérins.
Après les nouveaux DPE « opposables » dès le 1er avril pour la location, les propriétaires de logements énergivores peuvent s’attendre à un nouveau tour de vis. Le parlement européen a en effet voté une directive pour les obliger à effectuer des travaux d’amélioration énergétique en cas de vente du bien. Les habitats classés F et G devront au moins avoir la note E d’ici 2030 et D dès 2033, sous peine d’une décote dont le taux n’a pas encore été annoncé, mais qui pourrait correspondre au montant des travaux à réaliser pour être « dans les clous ». Quant aux logements neufs, ils devront être à émission nulle dès 2028, et même dès 2026 pour les bâtiments publics.
Jean-Michel CHEVALIER
Visuel de une : Les logements énergivores font l'objet de réglementations de plus en plus contraignantes DR
